Par Jean-Michel GURRET, fondateur de l'IFPEC, expert en EFT clinique et spécialiste en psychologie énergétique
Les taux d’anxiété infantile sont en croissance et se propagent à des populations d’enfants de plus en plus jeunes. A tel point que la santé mentale des pré-ados est devenue une préoccupation grandissante dans les écoles primaires, même avant l’impact de la Covid-19
Les taux d’anxiété infantile sont en croissance et se propagent à des populations d’enfants de plus en plus jeunes. A tel point que la santé mentale des pré-ados est devenue une préoccupation grandissante dans les écoles primaires, même avant l’impact de la Covid-19. Les problèmes de santé mentale sont devenus une cause majeure d’invalidité dans le monde entier pour les jeunes âgés de 10 à 24 ans, et l’anxiété est aujourd’hui considérée comme le trouble de santé mentale le plus répandu dans l’enfance. Cinquante pour cent de tous les troubles de santé mentale survenant au cours de la vie apparaissent avant l’âge de 14 ans, l’âge médian d’apparition des troubles anxieux étant estimé à 11 ans. Trouver des méthodes pour améliorer la sensation de bien-être des enfants en réduisant leurs niveaux d’anxiété et le risque associé d’altération de leur développement futur est un impératif pour notre système éducatif.
Bien que l’EFT Clinique (Emotional Freedom Techniques) ait été validée en milieu clinique, peu d’études ont exploré son efficacité en tant que technique pour réduire l’anxiété et améliorer le bien-être dans le milieu scolaire. La psychologue australienne Margaret Lambert et ses collègues Sue Smith, Simon Smith et Marilynne Kirschbaum ont mené une étude concrète (1) auprès de 138 élèves d’écoles primaires australiennes, en CM2 et 6ème. Deux évaluations quantitatives ont été utilisées pour évaluer les niveaux d’anxiété des enfants avant et après l’intervention : le Subjective Units of Wellbeing Score (SUWS — une adaptation de l’échelle SUD) et le Revised Children’s Manifest Anxiety Scale (RCMAS-2). Les méthodes qualitatives comprenaient : des entretiens individuels semi-structurés avec une sélection aléatoire d’élèves de chaque classe ; des entretiens de groupe avec des enseignants et des membres du personnel de chaque école ; des commentaires fournis par les élèves dans leurs cahiers de projet ; des histoires anecdotiques rapportées par les élèves, les enseignants et le personnel de l’école ; et des observations personnelles.
L’anxiété des élèves s’est dissipée au cours des deux étapes de l’intervention. En dehors des séances de stimulation des points méridiens en classe, les élèves pratiquaient l’EFT parfois subrepticement et les enseignants appliquaient parfois l’EFT pour eux-mêmes. Les élèves ont généralement préféré une approche plus calme et individuelle pendant les séances de stimulation en classe. Des thèmes plus larges dérivés des données des élèves et des enseignants suggèrent que l’EFT est un mécanisme de changement et que les compétences sont transférables. L’EFT soutient l’apprentissage social et émotionnel et s’aligne sur le programme scolaire australien. Les résultats montrent que l’EFT utilisée en classe peut bénéficier aux élèves ET aux enseignants.
(1) Lambert, M. T., Smith, S. E., Moss, S., & Kirshbaum, M. N. (2022). Emotional Freedom Techniques (Tapping) to Improve Wellbeing and Reduce Anxiety in Primary School Classrooms. Australian Journal of Teacher Education, 47(3).
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